Une fois les enfants partis de la maison, vous pouvez avoir moins envie de consacrer de l’énergie à l’entretien et aux réparations pour avoir plus de temps pour visiter vos petits-enfants et voyager.
Une fois les enfants partis de la maison, vous pourriez avoir moins envie de consacrer de l'énergie à l'entretien et aux réparations de votre propriété. Peut-être souhaitez-vous avoir plus de temps pour visiter vos petits-enfants, voyager ou essayer de nouvelles activités.
— Et si je vendais?
Cette question, de plus en plus de personnes retraitées au Québec se la posent. Vendre sa maison pour louer un appartement à la retraite peut être une excellente stratégie si votre situation s'y prête.
Garder la maison, c'est une liberté financière si l'hypothèque est réglée. Une fois l'hypothèque remboursée, rester propriétaire signifie ne plus avoir de loyer à payer. Cela peut alléger considérablement le budget mensuel, surtout si vos revenus sont fixes. De plus, votre maison demeure un actif tangible, une valeur refuge qui protège contre l'inflation et peut être transmise en héritage.
Choisir d'être locataire, ça veut dire moins de dépenses imprévues qu'être propriétaire. Avec un loyer fixe chaque mois, on sait exactement à quoi s'attendre, ce qui peut libérer des liquidités. Le loyer, s'il inclut tous les services comme le chauffage, l'eau chaude et l'internet, c'est le montant mensuel maximum que vous aurez à payer pour la durée de votre bail. L'hypothèque, elle, est plutôt un montant minimum mensuel. En plus de la payer, vous devez assumer les coûts liés aux taxes, aux assurances et aux rénovations imprévues.
Une maison, ce n'est pas qu'un actif financier. Elle représente des souvenirs, voire l'ancrage de toute la famille. Garder la maison, c'est garder un repère rassurant. Si vieillir dans un environnement familier favorise votre confort et votre sentiment de sécurité, alors garder la maison peut représenter un plus grand avantage.
Une maison, c'est aussi du travail. Il faut l'entretenir et gérer des travaux. Louer, c'est se libérer des responsabilités d'entretien. C'est pouvoir partir en voyage sans se préoccuper des urgences qui pourraient survenir en votre absence. C'est aussi pouvoir changer de quartier, de ville, de décor, sans devoir vendre à nouveau. Vous n'avez qu'à attendre la fin de votre bail, ce qui vous offre une plus grande flexibilité.
Selon votre situation, un bon compromis entre être propriétaire d'une maison ou locataire d'un appartement à la retraite peut être l'achat d'un condo. L'offre d'unités en copropriété sur le marché est variée et peut permettre d'accéder à des services partagés moyennant des frais de condo et un fonds de prévoyance suffisant, laissant plus de temps à consacrer à d'autres projets.
Êtes-vous prêt(e) à changer de rythme? Être locataire, c'est parfois renoncer à faire ce qu'on veut, quand on veut. Pas de rénovations sans autorisation, pas de jardin à transformer à votre guise. Il faut accepter une certaine perte de contrôle… mais aussi un gain côté tranquillité d'esprit. Cela dit, en location, vous pouvez profiter de services pratiques comme des ascenseurs et des jardins communautaires que vous n'aurez pas à entretenir.
Garder votre maison, ça vous permet de faire ce qui vous plaît, tandis qu'être locataire, ça peut créer des occasions de vous joindre à une nouvelle communauté. De nombreux projets locatifs sont conçus pour les retraités actifs. Faire partie d'un de ces milieux de vie conçus pour vous, c'est vous joindre à des voisins qui partagent vos intérêts.
Connaissez-vous vraiment la valeur marchande de votre propriété? Selon le baromètre résidentiel FSMI de l'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), le prix médian de vente d'une maison unifamiliale au Québec est de 490 000 $ au 3e trimestre 2025. Mais chaque ville, chaque quartier, chaque maison a ses particularités et les prix peuvent varier. Une évaluation juste est essentielle pour prendre une décision éclairée.
Avec le temps, entretenir votre maison peut devenir exigeant physiquement. S'occuper du terrain, monter et descendre les escaliers… Votre maison est-elle adaptée à vos besoins et à votre mobilité? Tout cela peut demander de l'énergie que vous aimeriez plutôt investir sur d'autres projets. Vendre et devenir locataire peut alors vous apporter la liberté recherchée.
Au contraire, si vous décidez de conserver votre propriété pour y passer vos vieux jours, vous pouvez faire de votre maison un projet adapté à votre bien-être. Votre maison peut évoluer avec vous. En l'adaptant à vos besoins et à votre mobilité, vous transformerez son entretien en un projet qui soutient votre confort et votre qualité de vie. Des familles d'aujourd'hui vont même jusqu'à se lancer dans un projet de maison bigénérationnelle et intergénérationnelle.
Avez-vous élaboré un plan de retraite clair? L'équipe FlexiFonds est là pour vous aider. Choisir d'être locataire peut être un point clé d'une stratégie de retraite bien pensée. Mais comme pour toute décision financière, il vaut mieux ne pas improviser. Contactez nos conseillers en épargne collective FlexiFonds pour éclaircir vos interrogations.
Selon votre situation, vendre votre maison à la retraite pour louer un appartement peut représenter une liberté bien calculée. Utilisez la calculatrice de l'AMF pour évaluer votre capacité financière à acheter ou louer.
Vos proches songent-ils à devenir propriétaires? Consultez notre article « Acheter ou louer : devrais-je devenir propriétaire ou rester locataire? ».
Saviez-vous que le Fonds immobilier de solidarité FTQ investit dans des projets résidentiels de condos à acheter et d'appartements à louer?
Que vous soyez un propriétaire qui songe à retourner vivre en location, ou un locataire de longue date, revoir ses notions de finances personnelles, c'est toujours d'actualité. Ça tombe bien, on a un cours juste pour ça. Consultez Passion Épargne pour mieux comprendre vos finances et bâtir votre avenir, peu importe votre parcours résidentiel.
