
Priorité des travailleurs, travailleuses en matière de ESG
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Le Fonds est une partie prenante de notre démarche ESG et une fontaine de ressources dans laquelle on peut puiser quand on en a besoin. »
— Patrick, Maibec, une entreprise partenaire
Pourquoi c'est important pour nous
On pense donc qu'en investissant dans des entreprises ou des fonds en lien avec la transition environnementale, on peut encourager encore plus d'entreprises à agir pour notre futur et ainsi accélérer la transition environnementale du Québec.
86,9 %
des entreprises déclaraient avoir au moins une pratique d’affaires écoresponsable en 2022[1].
Entre 2019 et 2022, la proportion des entreprises investissant de manière écoresponsable a diminué de 17 % à 12 %[2].
Entre 2020 et 2023, la proportion des entreprises ayant une démarche formelle de développement durable est passée de 4,8 % à 7,5 %[2].
La transition environnementale, c’est l’affaire de tout le monde. Elle doit être juste pour nous tous et toutes. On s’engage donc à faire avancer la société québécoise dans la bonne direction sans laisser quiconque derrière. On investit votre épargne dans des entreprises, des projets et des fonds qui contribuent à réduire notre empreinte écologique collective, et on s'investit, nous aussi.
On encourage nos partenaires à adopter des pratiques d’affaires durables, en les accompagnant dans le déploiement de leurs nouvelles solutions. On les amène aussi à consulter leurs équipes pour assurer la requalification des compétences des travailleurs et travailleuses. Et on s’assure que le changement qu’on impulse profite au plus grand nombre possible.
C'est comme ça qu'on tendra vers l'atteinte de notre ambitieux objectif de 12 milliards de dollars en actifs de développement durable.
Voici les actions qu’on a posées cette année.
Parce que votre épargne doit aller là où ca compte, on mène une analyse des principaux facteurs ESG (environnement, social, gouvernance) pour les nouveaux investissements envisagés par le Fonds que ce soit en capital de développement ou en capital de risque. Si notre analyse démontre des pratiques ESG contraires à notre mission, nos valeurs et nos priorités stratégiques et si la direction de l’entreprise est fermée à les améliorer, on se réserve le droit de ne pas aller de l'avant.
C'est d'ailleurs à la suite de cette analyse qu'on valide si l'entreprise répond aux critères de qualification des actifs de développement durable établis par le Fonds.
Le Fonds a investi plus de 60 M$ dans des entreprises qui développent et/ou commercialisent des produits ou des services en lien avec la lutte contre les changements climatiques[4].
Montréal
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Notre manière à nous de contribuer à la transition écologique, c’est de rendre la science plus accessible, concrète et pragmatique. »
— Jérôme Dupras
Directeur général
Habitat
Jérôme Dupras est le directeur général d’Habitat, une firme de génie environnemental qu’il a cofondé en 2017 avec Christian Messier et Andrew Gonzalez, deux scientifiques, chercheurs et professeurs qui sont aussi ses amis de longue date. Habitat aide les décideurs et les organisations à mettre en place des actions concrètes pour répondre aux enjeux liés à la biodiversité et aux changements climatiques.
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On s’est rendu compte qu’il arrivait souvent qu’on termine nos études avec des recommandations pour les entreprises et les gouvernements sans que ça se rende à eux. »
Habitat est née dans le but de changer ça. Avec plusieurs plans de foresterie urbaine et d’aménagement du territoire derrière la cravate, Habitat travaille aujourd’hui avec les MRC, les municipalités, les institutions gouvernementales, les OBNL et les entreprises pour préserver nos milieux naturels et s’adapter aux nouvelles réalités climatiques.
La relation entre le Fonds et Habitat a commencé en 2022, alors que Habitat traversait ce que Jérôme s’amuse à appeler « sa crise d’adolescence ». C’est à ce moment-là que la firme décide de se doter d’une planification stratégique.
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On avait beaucoup de retours positifs de notre clientèle et c’est là qu’on s’est dit que plus on travaillerait avec une clientèle variée issue de différents secteurs, plus notre impact sera grand. »
Pour y arriver, Habitat a ciblé trois grands pôles de développement pour lesquels elle avait besoin d’aide financière et d’accompagnement stratégique. Elle souhaitait accroître ses parts de marché au Québec, développer un plan pour internationaliser son savoir et investir dans la recherche et le développement pour continuer d’innover.
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En voyageant, on s’est rendu compte que les besoins qu’il y a au Québec sont pas mal les mêmes partout. Au Fonds, il y a justement des équipes qui se spécialisent dans l’accompagnement d’entreprises qui se développent hors-Québec. Ensemble, on est en train d’évaluer comment avoir une présence structurante sur différents territoires. »
Tout ça, dans le but d’accélérer la transition environnementale au-delà des frontières de la province.
Au quotidien, Habitat agit sur deux phénomènes qui caractérisent la crise environnementale partout dans le monde : les changements climatiques et l’effondrement de la biodiversité. Et si les changements climatiques sont sur toutes les lèvres, la biodiversité, elle, se fait plus discrète. Habitat compte bien changer les choses en augmentant la littératie sociale sur celle-ci. C’est d’ailleurs pour ça qu’il a mis sur pied un tout nouveau Centre de recherche appliquée sur la biodiversité et les écosystèmes (CRABE) créé en collaboration avec l’Université du Québec en Outaouais duquel le Fonds est partenaire.
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Les grandes organisations, villes, entreprises et gouvernements nationaux ont les capacités nécessaires pour développer une réflexion sur la biodiversité, mais pas les PME ou les petites municipalités. Notre objectif avec le CRABE est de mobiliser les meilleures connaissances scientifiques disponibles sur la biodiversité afin qu’elles soient intégrées dans l’ensemble de ces secteurs. »
C’est le Québec au grand complet qui se voit gagnant de cette nouvelle initiative. Grâce à Habitat, les actions pour préserver la biodiversité seront bientôt aux portes de toutes les organisations québécoises et ce, peu importe leurs moyens.
Formations adaptées au contexte de l’entreprise sur divers enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (« ESG ») pertinents adaptées au contexte de l’entreprise, support à l’intégration des facteurs ESG à la stratégie et aux pratiques de l’entreprise, bilan des émissions de gaz à effet de serre et d’efficacité énergétique : notre équipe Asthuce propose plusieurs services à nos entreprises partenaires qui veulent réussir une transition environnementale juste. Elle offre notamment un accompagnement stratégique visant à évaluer le niveau de maturité des pratiques en place, à identifier des opportunités en alignement aux attentes des donneurs d’ordre et à tenir compte des impacts potentiels sur ses différentes parties prenantes.
Lévis
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On sait déjà que réduire nos déplacements, consommer moins et mieux utiliser nos ressources nous permet de limiter notre production de gaz à effet de serre. Pourquoi attendre d’avoir calculé nos émissions de GES avant de poser action? »
— Patrick Labonté
Président-directeur général
Maibec
Patrick Labonté est le président-directeur général de Maibec, dont le nom est une contraction des mots « Maine » et « Québec », en référence à ses opérations près de Saint-Pamphile, juste à côté des frontières américaines entre le Québec et le Maine. L’entreprise, qui emploie aujourd’hui plus de 700 personnes, se spécialise en système intégré de revêtements extérieurs en bois véritable, en bois composite et en aluminium. Et parce qu’elle en dépend, Maibec a toujours eu à cœur le respect et la préservation des ressources naturelles.
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On réutilise tous nos produits et sous-produits, depuis toujours. On transforme nos copeaux et nos écorces de cèdre en paillis, nous valorisons nos planures de sapin et épinette en litière pour animaux, et lorsque nous avions des scieries, tous nos sous-produits étaient vendus aux papetières. »
Au-delà de réutiliser ses ressources, Maibec opère depuis plusieurs années une importante transition environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). Le Fonds, qui est partenaire minoritaire de l’entreprise depuis 2012, l’a accompagnée de diverses façons. Il l’a soutenue dans la formalisation de sa démarche, l’a préparée à se poser les bonnes questions, a même offert plusieurs formations au personnel de l’entreprise en plus de siéger sur son conseil d’administration.
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Comme actionnaire, le Fonds est toujours là pour prendre part aux discussions concernant l’orientation de l’entreprise. C’est une partie prenante de notre démarche ESG et une fontaine de ressources dans laquelle on peut puiser quand on en a besoin. »
Patrick Labonté pense qu’une transition ESG doit s’opérer d’abord et avant tout au quotidien. Cela ne l’empêche pas pour autant de réfléchir au futur et de faire l’exercice de mettre sur papier sa vision. C’est d’ailleurs ce que son équipe et lui ont fait en publiant trois rapports ESG depuis la fin 2018, initialement un plan SobreCarbone et plus récemment, une approche ESG plus globale. Mais contrairement à la manière traditionnelle de procéder, Maibec n’a pas attendu que les analyses, bilans et autres réflexions soient terminées, voire même, entamées, avant de poser action.
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Les premières actions à poser sont faciles et elles sont naturellement connues. Même si nous ne connaissons pas exactement leur impact final, ou même si nous n’avons pas encore décidé si nous allions être carboneutre en 2027 ou en 2037, nous pouvons et nous devons passer à l’action dès maintenant. Il y aura du temps ensuite pour déterminer en équipe le grand plan. Néanmoins tout ce qui aura été entrepris et fait aura été accompli. »
Chez Maibec, tout le monde met du sien dans les enjeux ESG.
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En s’assurant que nos personnes en place aient les ESG en tête, on s’assure de les réfléchir dans tout ce qu’on fait », explique celui qui préfère confier des mandats à ces équipes en place plutôt qu’à un groupe interne ou externe qui n’a pas les deux mains dans les opérations.
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Ce qui me réjouit le plus, c’est de voir que notre train est en marche et que notre démarche est principalement interne. Ça veut dire que notre monde a adhéré à notre projet et qu’il y croit. »
Bien sûr, Maibec peut aussi compter sur l’appui de partenaires externes, comme le Fonds, pour mener son train à bon port.
Autant les entreprises que les travailleurs et travailleuses ont un rôle à jouer dans la transition environnementale. Pour vous aider à mieux comprendre le vôtre, on a recueilli de l’information utile ici. C’est ensemble qu’on va y arriver.
En 2023, on a créé le Fonds de solidarité FTQ Bioénergie, une initiative qui soutient le développement de projets innovants dans le domaine de la biométhanisation. Et cette année, on a continué d’investir pour lui donner de l’élan.
Source d’énergie de transition, la biométhanisation fait partie des solutions les plus efficaces pour lutter contre les changements climatiques. Issue d’un procédé de valorisation des résidus organiques provenant de l’agriculture, des restaurants et des municipalités, elle permet de remplacer une énergie fossile par une énergie renouvelable et, ainsi, de diminuer considérablement les émissions de gaz à effet de serre.
Nos investissements en biométhanisation permettent l’exploitation d’usines et d’entreprises qui, en plus d’avoir un impact positif sur l’environnement, créent des emplois et génèrent des retombées positives sur les localités. Et on ne fait que commencer.
De résidus organiques à gaz naturel renouvelable. Voyez comment votre épargne nous permet d’investir dans un procédé innovant qui joue un rôle important dans la lutte contre les changements climatiques.
Ce qu'on encourage ailleurs, on l’applique bien sûr chez nous!
En septembre 2018, on s’est donné pour objectif de réduire de 25 % l’intensité en carbone de nos investissements d’ici 2025. Cette cible, on l’a atteinte en 2021.
Mais cela ne nous empêche pas de poursuivre nos efforts! Au 31 mai 2024, l’intensité des émissions de GES des champs d’application 1 et 2 du Fonds a diminué de près de 15 % par rapport au 31 mai 2023, principalement en raison de la quantité de gaz naturel consommée au cours de l’exercice[4].
Information
Tous les renseignements et données sont fournis à titre informatif seulement; ils ne visent pas à dispenser des conseils ni des recommandations d'ordre financier, juridique, comptable ou fiscal en matière de placements. Même s'ils sont jugés fiables, aucune représentation ni garantie, explicite ou implicite, n'est faite quant à l'exactitude, la qualité et le caractère complet de ces renseignements et de ces données. Les opinions exprimées ne doivent pas être interprétées comme une sollicitation ou une offre visant la souscription ou la vente d’actions du Fonds de solidarité FTQ ou des parts mentionnées aux présentes et ne devraient pas être considérées comme une recommandation. Nous vous suggérons de consulter votre conseiller.