Acquisition d'entreprise : accompagner ceux qui voient loin
Dans les prochaines années, plusieurs entreprises québécoises seront à vendre. Dans un tel contexte, voici quelques conseils d'experts pour y voir clair.
On s'investit dans le transfert d'entreprise avec vous.
Au moment d'évaluer un projet, le Fonds passe en revue les mêmes critères que l'acquéreur : les synergies entre les entreprises, les équipes en place, la complémentarité des produits, la diversification géographique, la santé financière… « En tant que partenaire au capital patient, le Fonds vise la création de valeur à long terme et des retombées économiques pour le Québec », explique Benoit Leroux, directeur des investissements, Services.
Capital patient et financement d'entreprise
Les solutions de financement proposées par le Fonds s'ajustent selon les objectifs de la transaction en utilisant divers instruments financiers, comme le prêt non garanti, la quasi-équité et l'équité.
« Pour réussir un projet d'acquisition et son intégration, il faut s'assurer que l'entreprise maintient une flexibilité financière et suffisamment de liquidités pour affronter les fluctuations du marché », dit Benoit Leroux.
Expertise en plusieurs volets
Prix de vente trop élevé, synergies surestimées, frais de transaction hors contrôle, cultures d'entreprise incompatibles, perturbations des activités courantes : de nombreux pièges guettent les entrepreneurs qui s'aventurent seuls dans un projet d'acquisition.
« En sus des dollars, l'accompagnement du Fonds génère une valeur ajoutée considérable en offrant l'accès à des équipes d'experts sectoriels et multidisciplinaires », ajoute Sébastien Sauvageau.
En plus d'un directeur des investissements, chaque dossier est appuyé par des professionnels couvrant toutes les facettes clés d'une transaction, des aspects légaux au marché en passant par l'évaluation et l'analyse financière, sans oublier les ressources humaines, la fiscalité et la revue diligente.
Accompagnement : mieux vaut tôt que tard
Lorsqu'une entreprise sollicite l'appui du Fonds en début de processus, elle se retrouve en meilleure posture à toutes les étapes. « Il n'est jamais trop tard pour nous solliciter, mais avoir le Fonds comme partenaire, avec son actif net de 20 milliards*, ça ajoute énormément de crédibilité au moment de convaincre un vendeur », conclut Sébastien Sauvageau. Lorsque la question du financement est déjà réglée, l'entreprise peut se concentrer sur la vérification, la recherche des synergies et la préparation du plan d'intégration de son acquisition, le tout sans distraction.
*au 31 mai 2024