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Trois histoires inspirantes pour se sortir de l'endettement

Découvrez les témoignages et les conseils de ceux qui ont su remonter la pente.

Par Fonds de solidarité FTQ

La vie est meublée d'étapes importantes et de beaux moments vers lesquels on fonce avec le sourire, et ce, malgré les difficultés qui peuvent parfois venir avec. Avoir des dettes, ça peut arriver à tout le monde. Laissez-vous inspirer par les témoignages de Karine, de Sophie et d'Alexis, qui ont su remonter la pente... et leur cote de crédit!

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Les études à l'étranger et un premier emploi qui tarde à venir

Après son passage à l'École du Barreau, Karine a décidé de poursuivre ses études en s'envolant vers l'Écosse pour faire une maîtrise en droit international. Les frais de scolarité y étant très élevés, elle n'a eu d'autres choix que de contracter un prêt de 50 000 $ auprès de son institution financière, et ce, même si elle était déjà admissible à différents prêts et bourses d'études.

« Au moment de faire ma maîtrise, je ne ressentais aucune angoisse ou anxiété par rapport à mes dettes puisque je profitais de ma vie là-bas. J'étais convaincue que je trouverais facilement du travail et que je serais en mesure de rembourser mon prêt rapidement. »

À son retour, la réalité la rattrape : il lui aura fallu plus de six mois pour trouver un stage, le passage obligatoire pour tous les futurs avocats. Sa rémunération s'élevant à 200 $ par semaine seulement, Karine a dû patienter environ un an et demi de plus avant de dénicher un boulot dont le revenu lui permettrait enfin de commencer à rembourser ses dettes.

Aujourd'hui, à presque 30 ans, sa dette s'élève encore à plusieurs dizaines de milliers de dollars, mais elle ne regrette aucunement son expérience d'études à l'étranger. Seulement, si c'était à refaire, elle s'y prendrait autrement.

« Je me préparerais davantage et j'essayerais de ne pas exagérer les dépenses inutiles. Si la même aventure vous tente, soyez responsable et conscient du danger qui vous guette si vous n'arrivez pas à établir une situation financière stable pendant quelques années. Surtout, n'empruntez pas un montant trop élevé comparativement au salaire que vous prévoyez obtenir durant vos premières années sur le marché du travail. »

 

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Le premier emploi et les nouvelles dépenses

Dès la fin de ses études, Sophie s'est rapidement retrouvée sur le marché du travail et occupait un emploi bien rémunéré. Pourtant, après quelques années, son compte en banque affichait une dette de près de 30 000 $, ce qui l'empêchait de dormir paisiblement.

« Plus j’étais endettée et plus je stressais. Plus je stressais et plus j’achetais. Ça m’a pris du temps avant de vraiment comprendre pourquoi je continuais à m’endetter. Le magasinage en ligne était devenu une sorte de drogue. Un moyen pour combler un mal intérieur. »

Avec les premières payes, gérer des rentrées d'argent plus importantes peut demander un minimum de gestion budgétaire. C'est pourquoi, en plus de se tourner vers un psychologue pour apprendre à mieux gérer son anxiété, Sophie est aussi allée voir un conseiller financier. Verdict : elle en était à sa deuxième consolidation de dettes en trois ans.

Pendant son cheminement, Sophie a également réalisé qu'elle n'était pas heureuse dans son emploi et qu'elle était prête à changer d'employeur, même si cela pouvait signifier avoir une moins bonne paye.

Aujourd'hui, Sophie continue de travailler fort pour rembourser ses dettes. Elle a simplifié sa vie, comme elle dit, car elle a compris qu'elle n'avait pas besoin d'avoir le dernier vêtement à la mode ou des ustensiles de cuisine dignes d'un chef.

« Le fait de demander de l'aide peut être difficile, mais savoir qu'on n'est pas seul peut nous enlever un énorme poids sur les épaules. Maintenant, je me sens plus libre avec mon argent et j'ai même réussi à économiser pour pouvoir partir en voyage en Islande avec des amis. »

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L'achat d'une première maison et les coûts imprévus

À 26 ans, Alexis a décidé que le temps était venu pour lui de passer à une nouvelle étape de sa vie, en achetant sa première maison. Surpris d'essuyer un premier refus de prêt hypothécaire et ne trouvant d'autres sources de financement, il fait appel à un conseiller financier. Verdict : des cartes de crédit qu'Alexis croyait annulées étaient toujours actives et sa cote de crédit s'en ressentait.

Après avoir compris l'importance de son dossier de crédit et comment en prendre soin, Alexis a repris les devants dans la réalisation de son projet. Il a également pris en compte d'autres recommandations de son conseiller, notamment sur la valeur maximale à ne pas dépasser pour son prêt. Quelques visites de maisons plus tard et une offre d'achat acceptée, Alexis emménageait chez lui.

Seulement, un an plus tard, plus conscient de ses finances, Alexis a fait un constat : il avait beaucoup plus de sorties d'argent que d'entrées. La raison? Des dépenses importantes liées à l'achat d'une maison qu'il n'avait pas pris en compte, comme la taxe de bienvenue, des rénovations, etc.

« J'étais seul devant un des plus gros projets de ma vie. Mon stress a augmenté lorsque j'ai constaté que mes économies avaient fondu. On ne se le cachera pas : ça m'empêchait de dormir. »

Ses parents ont alors accepté de lui donner un coup de main. Leur seule condition : il devait faire un budget réaliste. Alexis s'est tourné vers un gabarit de budget fourni par son conseiller financier.

« Cet exercice m'a permis de voir où allait mon argent et m'a aidé à prendre de bonnes décisions. Le meilleur conseil que je puisse donner est de faire un budget, d'utiliser un outil qui détaille l'ensemble des dépenses à prévoir lors de l'achat d'une maison et de faire appel à des spécialistes. Vous n'êtes jamais seul! »

Pour reprendre ses finances en main, il faut y aller au jour le jour. Rembourser ses dettes peut nécessiter d'être accompagné et conseillé par des professionnels. Et grâce aux outils financiers à notre disposition aujourd'hui, remonter sa cote de crédit est plus que possible : c'est réaliste!

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