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Rénover son chalet soi-même : épargne, imprévus et fierté

Gabriel et Véronique ont entrepris eux-mêmes des rénovations sur leur chalet. La réalisation de leur projet a été parsemée de réussites et d'occasions d'apprentissage, de la planification à l'achèvement des travaux.

Par Fonds de solidarité FTQ

Quand Gabriel et sa conjointe Véronique ont pris possession de l'habitation construite dans les années 60, ils savaient déjà que plusieurs travaux seraient nécessaires. Au final, ils ont presque tout refait et ils en sont grandement fiers. Ils nous racontent leur expérience.

Rénover son chalet, c'est d'abord planifier

La résidence appartenait initialement au grand-père de Véronique, puis à son père, qui a décidé de la lui transférer. En devenant propriétaires, Gabriel et elle avaient un projet bien précis en tête : rebâtir. « D'un côté, je me suis vraiment demandé dans quoi on venait de s'embarquer, mais en même temps, on était très excités par le projet, se rappelle Gabriel. On a gardé la charpente et on a tout refait! »

Le couple avait précédemment eu l'idée de se faire construire une résidence principale, mais le projet est tombé à l'eau et ils ont acheté une maison en banlieue.

Rénover entièrement le chalet leur a donc permis de concrétiser certaines de leurs idées, ce qui les a beaucoup motivés. L'achat de leur maison les avait aussi amenés à épargner de façon importante, une habitude que Gabriel et Véronique ont gardée par la suite afin de réaliser différents projets, dont celui de rénover le chalet.

Gabriel affirme sans équivoque : « Que ce soit pour l'achat de notre maison, pour notre mariage ou les rénovations sur le chalet, c'est clair que c'est plus motivant d'épargner pour réaliser un projet concret. C'est plus facile quand ça vaut la peine! »

Avant de se lancer, ils ont donc commencé à planifier. Entre le moment de la prise de possession des lieux et les premiers travaux, un peu moins d'un an s'est écoulé.

Engager des professionnels ou le faire soi-même?

Gabriel et Véronique ont d'abord choisi de donner en sous-traitance tous les travaux structurels ou ceux qui nécessitaient l'expertise d'un professionnel. Ils ont décidé de faire eux-mêmes tout le reste. Travailleurs à temps plein, ils ne pouvaient consacrer que leurs fins de semaine et leurs jours de congé aux travaux. « On savait que ce serait un projet à long terme et que ça demanderait beaucoup d'efforts, résume Gabriel. Chaque fin de semaine, on devait faire deux heures de route pour s'y rendre. »

Même s'il est plutôt novice en construction, Gabriel avoue qu'il était motivé à faire la majeure partie des travaux pour pouvoir économiser. « Si on ne savait pas comment faire, on se renseignait et on regardait des vidéos en ligne ou des tutoriels. On est fiers de ce projet-là! On a économisé beaucoup d'argent et on a rénové le chalet à notre goût. »

Épargner au quotidien

« Après l'achat de notre maison, on était sur une bonne lancée pour épargner, on a donc continué. J'ai aussi changé d'emploi et obtenu un meilleur salaire, ce qui m'a permis de mettre davantage d'argent de côté. En plus, on s'est mariés cette année-là et ça nous a coûté un peu moins cher que prévu, donc on a pu mettre plus rapidement de l'argent sur les rénovations du chalet. » Pour Gabriel, c'est donc une combinaison de facteurs qui leur a permis d'accumuler assez d'argent pour commencer à rénover.

Comme il s'agit de leur résidence secondaire, ils avaient aussi le luxe de ne pas être pressés pour réaliser les travaux.

« On a divisé le projet en plusieurs étapes et on s'est assurés d'avoir suffisamment de fonds avant d'entamer chacune d'elles. On pouvait aussi mieux évaluer ce qu'on avait budgété et ce qu'on avait réellement dépensé. »

Selon Gabriel, cette méthode les a aussi poussés à faire des choix différents, comme pour les matériaux de finition. « On a magasiné les matériaux et cherché ceux en solde avant d'acheter ce dont on avait besoin. On a fait le tour de tous les centres de liquidation, se souvient-il. »

De cette manière, le couple a profité de son épargne quotidienne pour faire progresser son projet. « On a obtenu une marge de crédit à la banque pour les rénovations, mais on a essayé de l'utiliser le moins possible et de la rembourser au fur et à mesure pour payer moins d'intérêts, affirme Gabriel. »

Rénover un chalet, c'est aussi des imprévus

S'ils s'attendaient à travailler sur le chalet pendant plusieurs mois, Gabriel et Véronique avouent qu'ils ont sous-évalué les coûts nécessaires à la réalisation du projet.

« On avait prévu que l'ensemble des rénos nous coûterait 25 000 $, mais c'est davantage un projet de 40 000 $ finalement, avoue-t-il. Tu penses aller chercher deux ou trois vis manquantes au magasin et tu reviens toujours avec une facture de 200 $, ça grimpe vite! »

C'est sans compter les réels imprévus, comme un dégât d'eau pendant les travaux qui les a obligés à défaire une partie de la salle de bain et de l'isolation des murs. En effet, Gabriel et Véronique avaient initialement prévu que l'isolation des murs leur coûterait 3 000 $, mais c'est en ouvrant les murs qu'ils se sont rendu compte que pour en faire un chalet quatre saisons, ils devraient plutôt débourser le double, voire le triple. Ils avaient débuté les travaux avec des liquidités d'une valeur de 10 000 $, mais cette dépense imprévue a changé leurs plans.

« C'est déstabilisant ce genre de surprises, ça peut même être décourageant. Mais on s'est retroussé les manches et on a trouvé des solutions. On a décidé d'attendre plus longtemps avant d'entreprendre une autre partie des rénos. D'ailleurs, si c'était à refaire, on aurait peut-être profité du chalet tel quel pour quelques mois, ça nous aurait probablement permis de découvrir d'autres problèmes avant d'ouvrir tous les murs. Ça nous aurait aussi laissé le temps d'avoir un plus gros coussin financier en partant, pour pallier ces imprévus, renchérit Gabriel. »

Rénover un chalet, c'est surtout gratifiant

Gabriel et Véronique ont également su respecter leurs limites financières et faire des choix afin d'arriver au bout de leur projet sans jamais devoir piger dans leur fonds d'urgence, ce qui était très important pour eux. « Les travaux qu'on voulait faire nécessitaient beaucoup de liquidités. On a préféré attendre plus longtemps entre deux étapes des rénos plutôt que de piger ailleurs. »

Si les rénovations sur le chalet ont permis à Gabriel et Véronique d'apprendre, autant sur les coûts d'un tel projet que sur l'art de rénover, ce fût surtout un projet excitant et gratifiant pour eux. « Avec les connaissances de base qu'on avait en rénovation, on peut être très fiers de ce qu'on a fait de nos mains. Et de tout l'argent que ça nous a permis d'économiser! »

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