Montréal, 11 mars 2009 – À la suite du reportage de M. Alain Gravel, diffusé ce soir sur les ondes de Radio-Canada dans le cadre des bulletins de nouvelles, le Fonds de solidarité FTQ tient à rétablir les faits en ce qui a trait à ses investissements dans le secteur de la construction et de l’immobilier et particulièrement des investissements qu’il a réalisés dans les entreprises détenues par M. Tony Accurso. Le Fonds tient également à souligner qu’il possède des règles de gouvernance internes des plus strictes et conformes à l’ensemble de l’industrie financière.

D’une part, les liens d’affaires entre le Fonds de solidarité FTQ et les gestionnaires du groupe Simard Beaudry, détenus par M.  Tony Accurso, remontent aux années 1990. Cette entreprise, qui emploie plus de 500 personnes et jusqu’à 3000 en période de pointe est un des leaders dans le secteur de la construction au Québec. Au fil des ans, le Fonds a appuyé l’entreprise dans ses projets d’acquisition et d’expansion. Non seulement le Fonds a récupéré ses investissements, mais il a bénéficié (que ce soit par dividendes, intérêts ou profits) des montants additionnels qui se traduisent par un rendement annuel de 12,8 % ce qui a profité directement à tous les actionnaires du Fonds. En terme de retour sur l’investissement, le groupe Simard Beaudry se place dans le peloton de tête des investissements du Fonds.

D’autre part, le Fonds, par l’entremise de son bras immobilier Solim, a conclu d’autres partenariats d’affaires pour la construction d’immeubles, avec ce même partenaire. Ces partenariats représentent moins de 15 % des projets de Solim et ont généré des profits tout aussi intéressants. Encore là, ces profits ont été bénéfiques pour les actionnaires du Fonds. Solim réalise par ailleurs des projets immobiliers avec des dizaines d’autres développeurs/constructeurs québécois.

Maintenant, le Fonds tient à rappeler que ses pratiques de gouvernance sont des plus strictes. Ainsi, tout dossier présenté au Fonds, peu importe sa provenance, fait l’objet d’une analyse exhaustive fondée entre autres sur le rendement et la création d’emplois. Tout dossier doit passer à travers le même processus décisionnel qui respecte les plus hauts standards de l’industrie financière. Ainsi, chaque dossier est analysé par une équipe de professionnels, ensuite présenté à un des comités décisionnels composés d’une majorité de personnes non reliées à la FTQ et dans le cas de dossiers de 5 millions $ et plus, sont soumis au conseil d’administration pour approbation finale.

Soulignons que le Fonds et ses investissements sont vérifiés deux fois par année par deux grandes firmes de vérificateurs reconnues. De plus, l’Autorité des marchés financiers est chargée d’inspecter annuellement les affaires du Fonds, de façon à vérifier, notamment, le respect par le Fonds de sa loi constitutive.

Enfin, le Fonds s’étonne du reportage de M. Alain Gravel au téléjournal de Radio-Canada ce soir, puisque par souci de transparence, le Fonds avait déjà accepté de rencontrer les journalistes Monique Dumont et Chantal Cauchy, ce vendredi, de façon à exposer les transactions qu’il a réalisé au fil des ans avec le groupe Simard Beaudry. De toute évidence, M. Gravel a préféré faire des révélations sur le Fonds sans même lui avoir parlé, ce qui est regrettable.

À propos du Fonds de solidarité FTQ

Le Fonds de solidarité FTQ, dont l'actif net atteint 6,2 milliards $ au 30 novembre 2008, est un fonds d'investissement en capital de développement qui fait appel, par l’intermédiaire de son REER, à l’épargne des Québécoises et des Québécois. Ses investissements, dans tous les secteurs de l'économie, contribuent à la création et au maintien d’emplois dans les entreprises et favorisent le développement du Québec. Il est partenaire, directement ou par l'intermédiaire de l'un des membres de son réseau, dans 1 881 entreprises. Le Fonds compte maintenant près de 575 000 actionnaires et a participé, seul ou avec d'autres partenaires financiers, à la création, au maintien et à la sauvegarde de plus de 126 000 emplois. Pour en savoir plus, consultez le site www.fondsftq.com.

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Source :            Josée Lagacé
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