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Épargner pour prendre un congé sabbatique

Alexandra et Thomas ont épargné pendant deux ans avant de partir à bord de leur VR. Une pause nécessaire avant de nouveaux projets dans leur vie. Voici comment ils s'y sont préparés.

Par Fonds de solidarité FTQ

Depuis qu'ils sont ensemble, Alexandra et Thomas parlent de partir quelques mois – voire un an – en van et de profiter de la nature. Les deux sportifs et grands amateurs de plein air souhaitent parcourir le Canada, puis descendre jusqu'en Californie ou monter au Yukon, afin d'explorer les plus beaux parcs nationaux en Amérique du Nord. Au-delà de l'aventure, c'est surtout le besoin de prendre une pause, de se ressourcer et de vivre ensemble une expérience différente qui pousse Alexandra et Thomas à partir.

Passer de l'idée au projet

« Ça fait 8 ans qu'on en parle, mais ce n'était jamais le bon moment », résume Alexandra. Thomas est originaire de France, plus précisément de la région des Alpes, et est un amoureux des montagnes. Il n'est jamais allé dans l'Ouest canadien et a toujours voulu partir à l'aventure en van. Alexandra, quant à elle, a toujours aimé voyager et profiter de la nature. En couple, ils ont donc toujours parlé de partir vivre ce genre d'expérience, mais ils repoussaient toujours le projet à plus tard.

« Un jour, on s'est dit « c'est maintenant ou jamais » et on a décidé d'une date de départ. Ça nous laissait un an et demi pour nous préparer, et c'est à partir de ce moment-là que ça a cessé d'être une idée et que c'est devenu notre projet », raconte Alexandra. En ayant une date fixe, ils ont pu sortir du flou et commencer à planifier en compte à rebours. C'était la clé pour concrétiser leur projet.

Prendre une pause du « métro, boulot, dodo »

« On veut prendre une pause et prendre du recul. On ne veut pas aller travailler et faire du tourisme en même temps, poursuit Alexandra. Notre trajet n'est pas planifié, on sait seulement qu'on veut passer l'hiver dans l'Ouest canadien pour skier. »

« Tout va toujours vite avec le travail et, là, on veut pouvoir prendre notre temps. On n'aura pas d'horaire, pas de loyer, pas de plan fixe, rappelle Alexandra. Moi, je quitte mon emploi. Thomas prend un congé sabbatique, mais on n'a pas de date de retour fixe. On part et si on décide qu'on est bien là-bas, on pourrait y rester. On ne le sait pas! »

Pour eux, il s'agit surtout d'un projet de vie, de partager une expérience ensemble et de penser à la prochaine étape de leur vie.

« Je veux apprendre différentes choses pendant le voyage. Aller sur des fermes, dans des micro-brasseries, faire n'importe quoi pour apprendre autre chose, dit Alexandra. Faire du bénévolat et apprendre des autres; on n'a jamais le temps pour ça et, là, je veux le prendre. »

Tout lâcher pour partir en VR

« Partir en VR, ça nous permet plus d'autonomie. Il faut l'acheter, mais une fois sur la route, ça devient plus économique étant donné qu'on peut se déplacer, se loger et se nourrir en un même endroit. Ça va être notre chez nous, peu importe où on va être. »

Ils ont d'ailleurs eu la possibilité de tenter l'expérience dans une aventure de ski au Québec. « C'est facile, on s'habitue à tout, constate Alexandra. On n'a pas besoin d'une grande maison et de beaucoup de choses pour être heureux! »

Planifier et épargner avant de partir

À la base, Alexandra et Thomas avaient prévu pouvoir économiser pendant un an et demi avant de partir. En évaluant leurs autres dépenses et le temps qu'ils avaient pour épargner, ils ont versé un montant de 800 $ par mois (400 $ chacun) dans un compte d’épargne réservé à ce projet.

« Ça s'est fait facilement, relate Alexandra. On a calculé ce qu'on voulait mettre de côté pour le voyage selon notre mode de vie. Je mettais déjà de l'argent de côté pour avoir un coussin financier, là j'en ai mis plus pour le voyage, mais j'ai continué de cotiser à mon REER comme avant. »

En raison de la pandémie de COVID-19, ils partent finalement six mois plus tard que prévu. « Après avoir fait quelques recherches et estimé nos dépenses, on avait évalué qu'on pourrait partir de six à sept mois avec un budget mensuel de 2 500 $. On a finalement pu épargner davantage, mais on va devoir réajuster notre budget puisqu’on connaît maintenant un peu plus les frais associés à notre VR. »

Quel budget prévoir pour un voyage en VR?

  • Transport, essence, assurance auto, mécanique, péage : entre 850 $ et 1 350 $ par mois
  • Nourriture, propane, restaurants : entre 1 000 $ et 1 500 $ par mois
  • Camping, lessive, douche : entre 150 $ et 250 $ par mois.

Il est difficile de répondre précisément à cette question, car plusieurs facteurs entrent en ligne de compte : la destination, la période de l'année, le type de véhicule, les activités, le style de vie choisi, etc. En testant vos installations et en vous basant sur l'expérience d'autres voyageurs (parcourez les blogues!), vous serez en mesure de déterminer les coûts moyens à prévoir.

D'autres éléments sont aussi à considérer : activités, assurance voyage, frais de cellulaires, pharmacie et toutes autres dépenses sur la route!

Suivre un budget pour profiter au maximum du voyage

Alexandra et Thomas se sont créé un budget pour comptabiliser tous leurs frais : cellulaire, assurances, nourriture, essence, etc. Comme ils ont quitté leur appartement, ils ont aussi vendu beaucoup de leurs biens pour éviter de devoir payer un entrepôt.

« Dans la vie de tous les jours, on ne fait pas de budget, souligne Alexandra. Pour le voyage, on n'aura pas le choix de suivre nos dépenses, comme on n'aura plus de revenus et qu'on sera en congé sabbatique. Ça va nous permettre de faire certains choix et d'évaluer si on respecte ou non ce qu'on a prévu. »

 

Pour elle, épargner est assez simple sur papier : « mettre un montant de côté et le voir grandir, c'est motivant, affirme Alexandra. » Ce qui vient rendre la tâche plus difficile, c'est la carte de crédit. « Pour moi, la carte de crédit, c'est un trou noir! C'est difficile de suivre tes dépenses et de déterminer ta capacité à épargner quand tu es toujours en train de payer ta carte de crédit, renchérit-elle. »

D'ailleurs, Alexandra et Thomas souhaitent payer autant que possible leurs dépenses en argent comptant ou avec leur carte de débit tout au long de leur voyage pour éviter les mauvaises surprises et respecter leur budget.

À la veille de leur départ, on leur souhaite une expérience à la hauteur de leurs attentes et plus encore!

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