Communiqué

Assemblée des actionnaires du Fonds de solidarité FTQ : Une retraite décente pour tous les Québécois au coeur des priorités

Le Fonds veut encourager 100 000 nouveaux actionnaires sans régime de retraite ou avec un salaire de moins de 55 000 $ à épargner pour une meilleure retraite

Montréal, le 15 octobre 2022 – Lors de l'assemblée générale annuelle des actionnaires du Fonds de solidarité FTQ tenue aujourd'hui, la direction a dévoilé son Rapport d'activité et de développement durable 2022 qui illustre comment les équipes du Fonds se sont démarquées au cours de la dernière année en ayant un impact mesurable dans plusieurs secteurs socio-économiques. L'organisation a également présenté sa vision et ses priorités pour les cinq prochaines années.

« Mes collègues du conseil et moi avons collaboré avec la direction du Fonds à l'élaboration d'une nouvelle planification stratégique. Sous le leadership de Janie Béïque, l'équipe a conjugué ses efforts pour déterminer sa vision pour les cinq prochaines années, tout en s'assurant d'un solide ancrage à nos valeurs de base, a déclaré Claude Séguin, président du conseil d'administration du Fonds. Nous sommes également convaincus que le REER+ qui encourage des travailleuses et des travailleurs à épargner demeure plus que jamais un levier essentiel. Cela permet d'agir concrètement aujourd'hui, afin de prévenir une crise de la retraite et de faire en sorte que les entreprises puissent attirer et retenir leur main-d'oeuvre. »

Janie Béïque, présidente et cheffe de la direction du Fonds, précise que l'épargne-retraite est au cœur de la mission de l'organisation depuis sa création et qu'un objectif ambitieux a été défini pour les cinq prochaines années. Au cours de cette période, le Fonds s'est entre autres donné comme objectif d'encourager 100 000 nouveaux actionnaires sans régime de retraite ou avec un salaire de moins de 55 000 $ à épargner.

« Au Fonds, on refuse que les gens travaillent si fort toute leur vie pour arriver avec si peu à leur retraite. C'est la raison pour laquelle on considère l'épargne comme un enjeu réel, à garder dans les priorités sociales et économiques du Québec. Il faut que le sujet reste dans la ligne de mire, pour éviter que le retard que Québec a pris sur l'Ontario en matière de richesse des aînés s'accentue, en encourageant les travailleurs à mettre des sous de côté aujourd'hui et en facilitant le plus possible leur démarche d'épargne retraite », a poursuivi Mme Béïque.

Selon des données récentes de Statistique Canada, le revenu moyen des aînés de 65 ans et plus est presque 9 000 $ plus élevé en Ontario qu'au Québec, soit 49 062 $ en Ontario versus 40 331 $ au Québec.

Aussi, 40 % des personnes retraitées au Québec bénéficient actuellement du supplément de revenu garanti qui est réservé aux personnes de 65 ans et plus avec de faibles revenus. Seules les provinces de Terre-Neuve-et-Labrador et le Nouveau-Brunswick ont proportionnellement plus de bénéficiaires que le Québec par rapport à la population. Cette situation nécessite qu'on priorise dès maintenant l'épargne retraite pour un plus grand nombre de personne.

Les rendements sociétaux : tout aussi capital

« Dans notre métier, le rendement financier est évidemment essentiel. Il permet à nos épargnants de préparer leur futur. Mais le rendement financier seul n'est plus suffisant. On nous a créé pour jouer un rôle dans la société, pour contribuer à régler des enjeux économiques et sociaux. Et nous allons chiffrer et mesurer notre impact sur l'amélioration de ces problématiques. Si nous voulons exercer une influence positive sur l'avenir des prochaines générations, nous devons chercher l'équilibre entre le rendement financier et le rendement sociétal », a continué Janie Béïque.

Pour y arriver, nous avons identifié 5 thèmes, en plus de l'épargne-retraite, sur lesquels notre impact sera dorénavant mesuré :

  • Immobilier durable : en développant encore plus de projets immobiliers à vocation sociale, dont des logements abordables, de même que des projets construits de façon durable.
  • Croissance pérenne des PME : en stimulant la croissance durable des PME et protéger les sièges sociaux du Québec.
  • Attraction et rétention des talents : en aidant nos entreprises à faire face aux défis liés à la main d'œuvre.
  • Transition technologique juste : en modernisant les PME québécoises par la technologie, en veillant à ce que cette transition se réalise en impliquant les employés.
  • Transition environnementale juste : en luttant contre les changements climatiques, tout en s'assurant que les intérêts des employés soient pris en compte dans cette transition.

« Au Fonds de solidarité FTQ, on ne veut pas être des gérants d'estrade. On se roule les manches, on s'engage dans la réussite de nos entreprises partenaires et on agit sur la crise de la retraite. En misant toujours sur l'humain », a conclu Janie Béïque.

À propos du Fonds de solidarité FTQ

Le Fonds de solidarité FTQ s'investit pour une meilleure société grâce à l'épargne de ses 748 371 actionnaires. Au moyen de ses investissements en capital de développement et capital de risque, le Fonds cherche notamment à contribuer à la transition vers une économie plus verte, un monde du travail centré sur l'humain, et une société en meilleure santé. Il offre aux entreprises du financement non garanti et de l'accompagnement stratégique. Avec un actif net de 17,4 milliards de dollars au 31 mai 2022, le Fonds appuyait 3 620 entreprises partenaires et 296 927emplois.

-30-