Investissements prévus de 1 milliard de dollars par année dans l’économie du Québec au cours des années 2020
Montréal, le 10 février 2020 – Sous la pression des enjeux climatiques, de la démographie et des avancées technologiques, notre société subira des transformations profondes. Les organisations sont plus que jamais appelées à devenir des acteurs de changement. Devant les membres du Cercle Canadien de Montréal, Gaétan Morin, président et chef de la direction du Fonds de solidarité FTQ, a exposé le rôle qu’entend jouer l’organisation pour contribuer à façonner le Québec de 2030 en augmentant les impacts de ses investissements.
« Dans notre métier d’investisseur, nous avons développé une connaissance approfondie du Québec et nous appuyons plus de 3 000 entreprises, de toutes les tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions, a déclaré M. Morin. Si l’on se fie à notre cadence d’investissement des dernières années, et grâce aux sommes que nous confient nos 700 000 épargnants, nous prévoyons déployer, en moyenne, 1 milliard de dollars par année dans l’économie du Québec au cours des années 2020. »
« Nous serons évidemment fidèles à notre métier de base, soit celui d’investisseur dans les entreprises qui ont besoin de capital pour réaliser leurs projets. Et de plus en plus, nous chercherons aussi à investir de manière stratégique, pour faire émerger des solutions concrètes aux défis climatique, démographique et technologique de notre société. Nous avons développé une expertise et atteint une taille qui nous permettent d’élargir nos horizons, et d’augmenter notre impact », a-t-il ajouté.
De l’accompagnement pour la transition technologique
« Si une part importante de notre mission consiste à fournir aux entreprises du capital de développement patient et non garanti, nous avons aujourd’hui la volonté d’accompagner, sur le terrain, nos entreprises partenaires et leurs travailleurs dans les transitions qui s’amorcent », a poursuivi Gaétan Morin.
Dans la dernière année par exemple, le Fonds a accompagné le Groupe Meloche dans l’implantation de sa vision d’usine 4.0. En raison de la rareté de la main-d’œuvre, l’entreprise devait trouver des solutions pour continuer à répondre aux commandes de ses clients du secteur de l’aéronautique.
Le Groupe Meloche a obtenu du financement du Fonds pour une étude qui visait à identifier des opportunités d’automatisation de sa chaîne de production, calculer le retour sur investissement associé, et faire l’acquisition de deux robots pour confirmer l’étude théorique.
Le Fonds a ensuite procédé à l’inventaire des meilleures pratiques : trois entreprises qui avaient déjà réalisé de tels projets ont été visitées pour obtenir leurs conseils. Quoi faire, quoi éviter?
Finalement, le Fonds a mis à profit l’expertise de son centre de formation économique pour identifier les appréhensions potentielles des travailleurs de Meloche face à l’automatisation et leur expliquer le plan de l’entreprise.